Je m'appelle Christopher Inembe.
Je suis né en République Démocratique du Congo. Oui, le Zaïre de Mobutu comme beaucoup de gens continuent à l'appeler aujourd'hui en Europe.
Depuis ma naissance, à cause de son travail, mon père a été un vrai pigeon voyageur rarement présent à la maison, et ma mère une battante ménagère. De ce fait, la vie m'a appris à devenir mature très jeune.
Eh oui, quand on grandit avec très peu de possibilités dans un pays comme la RD Congo, on apprend à se débrouiller pour vivre. Article 15 comme on dit là-bas, phénomène beta libanga en lingala.
Cette réalité a fait murir en moi un sens de l'observation fort et une sensibilité particulière. J'ai nourri en moi une certaine fragilité due à une vie d'incertitude permanente et j'ai en même temps développé une force qui me pousse à croire et avancer sans me poser trop de questions.
Quoi qu'il en soit, la vie n'est qu'une série d'aventures. On peut rire aujourd'hui et pleurer le lendemain. Il faut être prêt dans toutes circonstances. C'est ce que m'a appris mon père qui est militaire. Il nous disait souvent : "Je ne suis pas un pasteur qui part prêcher ses fidèles ou encore un médecin qui va soigner ses malades. Ne soyez pas surpris d'apprendre un jour que votre père a reçu une balle en plein poitrine dans le cadre de l'exercice de son travail.".
Informaticien de formation des Instituts Supérieures de Commerce de Matadi et de la Gombe à Kinshasa, je m'intéresse aussi beaucoup à la politique internationale.
Marié, père d'un joli petit garçon, grand frère et petit frère, j'aime découvrir de nouvelles choses. Être entouré et discuter avec mes amis.es sont source d'énergie pour moi. Mais j'avoue aussi que j'aime mes moments de solitude pour faire un point sur la vie. Suis-je introverti ou extraverti ? Je pense un peu des deux.
Admirateur de la nature, le football et la boxe anglaise font aussi partie de mes meilleurs moments de divertissement. Enfin, je ne peux pas parler de divertissement sans évoquer la musique. Si le lithium et le coltan nous portent malheur en RD Congo, heureusement la danse, la musique et tous les autres arts nous font oublier la misère.